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Julien Bigorne, l'infatigable marathonien court

pour ABCF2 mucoviscidose !

Journaliste âgé de 39 ans, Julien Bigorne a participé le 1er mai au Global Run Marathon,

une épreuve mondiale connectée de course à pied. À cette occasion, il a initié « Le Marathon

de Pontoise », une opération caritative fédératrice qui a permis de récolter plus de 12 000€

en faveur d’ABCF Mucoviscidose. 

 

Samedi 1er mai, l’opération que j’ai initiée « Le Marathon de Pontoise » a permis de récolter

plus de 12 000€ destinés aux travaux de recherche contre la mucoviscidose menés

par le Professeur Sermet à l’Hôpital Necker. Cette maladie génétique, la Mucoviscidose,

j’en connais l’existence depuis 20 ans, au temps où je menais des actions caritatives en faveur du Téléthon. Plusieurs de mes amis en sont porteurs et luttent au quotidien contre ses symptômes, qui impactent leurs fonctions digestives et respiratoires.

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Les Marathons de l’espoir en 2016-2017

Après avoir rencontré les membres d’ABCF Mucoviscidose et le Professeur Sermet au cours d’un de mes reportages journalistiques en 2015, j’ai souhaité m’engager quelques mois plus tard en faveur de votre association. À l’époque, je débutais sur marathon, une épreuve sportive de course à pied de 42,195 km qui incarne bien le dépassement de soi. Mon défi, que je voulais original, était de tenter de devenir le premier Français à finir en l’espace d’un an les six plus grands marathons étrangers au monde (Londres, Berlin, Chicago, New-York, Tokyo et Boston). Chacun de ces ‘‘Marathons Majeurs’’ du challenge Abbott était l’occasion de lever des fonds en rapport avec le nombre de kilomètres parcourus (généralement 42€ pour les particuliers et 420€ pour des entreprises). Contre toute attente, j’étais parvenu à mener cette aventure jusqu’au bout, entre avril 2016 et avril 2017, terminant tous les marathons dans un chrono compris entre 4h16 et 4h49 et récoltant 6 000€ grâce à plusieurs Clubs Rotary.

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Un 25e marathon…connecté !

Quatre ans et plusieurs projets mémorables plus tard, j’ai souhaité initier une nouvelle opération en faveur d’ABCF Mucoviscidose. En effet, le Rotary Club de Pontoise, engagé depuis 20 ans dans la collecte de fonds pour la recherche contre la mucoviscidose, n’avait pas pu organiser en 2020 son Trophée Karting à Cormeilles-en-Vexin, en raison de la pandémie de Covid-19. Cette manifestation permet généralement de récolter 30 000€ chaque année. Son annulation a entraîné une perte de 10 000€. Mon objectif était de récolter ce montant.

Abbott m’a mis sur la voie d’une opportunité pour l’atteindre. Cette entreprise a en effet proposé aux 6 000 finishers des Six Marathons Majeurs de participer au « Global Run Marathon ». Cette épreuve, qui a finalement rassemblé 2 000 inscrits de 72 pays, consistait à parcourir 42,195 km sur le parcours de son choix, en attestant de sa performance à l’aide d’une montre connectée. C’était l’occasion pour moi d’effectuer mon 25e marathon, 15 ans jour pour jour après le premier.

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Premier marathon à Pontoise depuis 70 ans

J’ai opté pour un parcours difficile afin d’effectuer le premier marathon officiel à Pontoise (Val-d’Oise) depuis 70 ans. La traversée des 12 quartiers de la ville est une plongée dans une histoire passionnante et un patrimoine d’une fabuleuse richesse. Pontoise fut en effet cité royale sous Louis IX (XIIIe siècle), ville phare des peintres impressionnistes (XIXe siècle) et commune de plus de 100 personnalités de renommée nationale. À chaque rue, son anecdote.

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Un relais en hommage

Le 8 avril, le décès de mon président de club m’a orienté vers une nouvelle idée. Fondateur de Saint-Brice Athlétisme (SBA), André Luder avait été le premier organisateur d’un ekiden (marathon par équipe) en France en 1997. Pour lui rendre hommage, j’ai ainsi proposé d’être accompagné à chaque kilomètre par des coureurs différents se transmettant le relais et recueillant des dons sur le parcours. Ce relais, unique, a fédéré 20 clubs d’athlétisme du Val-d’Oise, 13 associations sportives de Pontoise et 5 élus. Sur le parcours, les relayeurs-accompagnateurs ont recueilli plus de 130 dons par chèque à l’ordre d’ABCF Mucoviscidose.

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Huit Clubs Rotary très généreux

Les donateurs avaient été contactés au cours des 3 semaines précédentes. Les particuliers, associations et entreprises de Pontoise ont généralement versé 42€ (1€ par kilomètre). Les huit Clubs Rotary du Val-d’Oise et des Yvelines (Pontoise, Cergy, Triel-Verneuil-Vernouillet, Sarcelles-Villiers-le-Bel-Saint-Brice-Piscop, Gonesse, Enghien, Conflans et L’Isle-Adam/Beaumont), qui avaient fait le succès de ma précédente opération, ont été très généreux : entre 500 et 2 000€. Ensemble, les entreprises Fima Conseil et Axe-Pme ont donné 1 000€ et préparé le ravitaillement de la mi-course.

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En bonne compagnie…

Le jour J, le départ est donné devant l’Office de Tourisme. Philippe Legrand remet les 2000€ de dons des membres du Rotary Club de Pontoise, premiers des 132 mécènes. Sébastien Coguic (rameur médaillé aux Mondiaux indoor 2020) et Pablo Maria (chef d’entreprise qui lutte contre la mucoviscidose) sont les premiers relayeurs à m’accompagner. Le temps est idéal. L’allure à 11 km/h nous permet de discuter. Les moments mémorables se succèdent : sur le site de l’école Saint-Martin (d’ordinaire inaccessible au public, 7e), dans le quartier de Marcouville endeuillé par un drame un mois plus tôt (14e km), devant la cathédrale Saint-Maclou (20e km), le collège Chabanne et le Tribunal (lieux de tournage de films, 28e km)…

Parmi les accompagnateurs figurent certains champions tels Hugo Pelletier (champion de France espoir 2019 du marathon), Vincent Cosperec (finisher en 2014 d’un 1 000 km entre Strasbourg et Carnac), Jean-François Tatard (3e des 100 km de Millau 2014) ou Gwénaël Sesboué (deux fois finisher des Mondiaux d’Ironman) – et cinq élus de renom. En si bonne compagnie, les kilomètres défilent. Je passe même la redoutable côte de la rue Adrien Lemoine (37e km) bien mieux que prévu grâce aux encouragements d’Aurélie Leroux (médaillée nationale en cross) et de Jérôme de Clairval (mon suiveur à vélo).

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4h43’ d’efforts et de nombreux « Stops and go »

Après 4h43’21 d’efforts et de nombreux arrêts pour prendre des photos souvenirs avec les donateurs, je boucle mon marathon devant le Dôme, place de l’Hôtel de Ville. Sur l’air de La Marche triomphale (Aïda), joué par Noël Rodriguez (trompettiste de l’association MirezLa), et accompagné par Stéphanie Von Euw (Maire de Pontoise). Je finis 10e Français du Global Run Marathon, mais avec un parfum de victoire. L’opération a en effet permis de récolter plus que mon objectif initial et de rendre un bel hommage à André Luder ».

2a. JULIEN BIGORNE - GLOBAL RUN - 7- REL
4c- JULIEN BIGORNE - GLOBAL RUN - 1- DON
18. RELAIS - IMG_8831 - c - Anne-Claire
13. FIMA - DSC_0057 -c - Christine Haueu
4b- JULIEN BIGORNE - GLOBAL RUN - 16- DO
4a- JULIEN BIGORNE - GLOBAL RUN - 32- DO
11. ARRIVEE - DSC_2042 - c - Aurélien Le
3b- JULIEN BIGORNE - GLOBAL RUN - 29- RE
12. MARCOUVILLE - DSC_1916 - c - Aurélie
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